martes, 30 de junio de 2009

Otro Airbus en el mar

* El avión estrellado en el Océano Índico, un Airbus A-310, no hace pensar en que el fabricante europeo haya estado fallando de alguna manera. No. El problema, en esta ocasión es el de la seguridad aérea en Africa.

El continente (se puede seguir diciendo "negro" ?) parecería ser el centro de una actividad aérea verdaderamente asombrosa. Sólo la república Democrática del Congo tiene 58 compañías de aviación. Sólo que no se trata de verdaderas empresas sino de negocios, la mayoría de un solo avión, operados algunos por sus propios dueños y operando a la buena de Dios en territorios donde las ayudas de vuelo y los controles no son precisamente aceptables.

Pero el problema más grave es el mantenimiento de las naves. En las compañías sujetas a protocolos internacionales de control operativo, ciertas piezas e instrumentos se cambian obligatoriamente después de un determinado número de horas de vuelo, sin importar el estado en que parezcan encontrarse. Es una norma que busca asegurarse de que no se produzcan fallas por fatiga del metal o por desgaste de los instrumentos y equipos del avión. Infortunadamente, esas cautelas no existen en las pequeñas, -y a veces no tan pequeñas-, compannías aéreas de África y Asia, donde, según se sospecha, van a parar muchos de los equipos desgastados que se les cambian a las primeras.

La Unión Europea tiene una lista de, al menos 200 compañías a las que no se les permite volar en Europa, por no ofrecer garantías de seguridad. Por desgracia, esa prohibición no se extiende a los ciudadanos del continente europeo o de otras partes que vuelan en ellas: 66 de los muertos del nuevo accidente eran franceses. Y los otros, de muchos países.

En el vuelo accidentado, de la Yemenia Airlines que volaba entre la capital de Yemen, Sanaa y Moroni, Comoros, cayó al mar a 16 kilómetros de su destino, con 142 pasajeros y 11 tripulantes. Milagrosamente, una niña francesa de 13 años, Bahia Bakari fué la única sobreviviente; no así su madre, con quien viajaba.

Ordenes del jefe Barak

Tal parece que la denuncia de que sólo recibimos órdenes del Imperio debe ser matizada. Ello porque, aparentemente algunas de esas órdenes no tienen carácter imperial y deben ser acogidas por una especie de hermenéutica misteriosa que no a todos nos es dable discernir.

Porque según se lee en la prensa, el comentario del Presidente Obama al Presidente Uribe durante su encuentro en Washington, segun el cual en Estados Undos (America, seguramente dijo), dos períodos presidenciales son suficientes, porque luego el pueblo "pide cambio". De acuerdo con las noticias, Obama habría agregado que el General Washington pudo haberse quedado en el poder mucho tiempo, pero prefirió declinar la posibilidad.

Vamos por partes: el presidente Franklin D. Roosevelt fué elegido en cuatro ocasiones al cargo, entre 1.933 y 1.945, y sólo su muerte impidió que terminara el último. Pero además, no ha sido voluntad de sus sucesores repetir la experiencia, sino una imposición constitucional, que al menos en teoría, podría ser revocada. Se dirá que el caso de Roosevelt es excepcional, porque debió gobernar en tiempos difíciles. Es un argumento que los enemigos de la reelección en Colombia, seguramente encontrarán inconveniente.

Pero el caso es que resulta verdaderamente sorprendente que se utilice la reflexión de Obama como argumento de oposición, como si ella fuera efectivamente una órden o al menos una advertencia al Presidente Uribe.

Aquí hemos repetido que no estamos de acuerdo con un tercer período de Uribe porque no le conviene al país. Pero no porque el olvidadizo mandatario gringo lo ordene, lo advierta, lo comente o lo sugiera, porque en ninguno de esos casosttiene ni valor ni fuerza para el país o su gobernante.


lunes, 29 de junio de 2009

Retiro de Irak

Con el escándalo mediático de Honduras, -al menos para nosotros-, ha pasado desapercibida (se dice así ?) la retirada americana de Irak. En los próximos días los iraquis puede seguirse preocupando sobre las posibilidades de un incremento de la violencia sectaria, la economía opaca y los problemas en los servicios públicos. Pero el lunes por la noche, todos atendían la declaración del Primer Ministro Nouri MalikiIn de que el 30 de junio sería recordado como un gran día para Irak, "un día de soberanía nacional."

Los juegos pirotécnicos explotaron sobre la ciudad y varios miles de personas llenaron el Parque Zawra de Bagdad, ignorando una suave lluvia para decirle adios a más de seis años de patrullaje americano en las grandes ciudades.

Y mientras la fiesta se extendía con frenético entusiasmo por las ciudades, el país quedaba dueño de su inmediato destino, confiando quizás en que con la marcha de los soldados extranjeros, encontrará la manera de hallar la paz entre las facciones que lo dividen.

Maddof, El Ponzi del siglo

Bernard Madoff a été condamné ce lundi à 150 ans d'emprisonnement. Il mourra derrière les barreaux. «Ce n'est pas juste une question d'argent. La confiance a été totalement brisée», a déclaré le juge Denny Chin devant un Bernie Madoff sans émotion apparente. «Le crime de Bernard Madoff est incroyablement diabolique. Il a eu des conséquences humaines effrayantes», a poursuivi le juge, qui a rejeté tous les arguments de la défense. L'avocat de Madoff avait demandé de 12 à 20 ans, un peu de clémence, parce que son client de 71 ans s'était livré de lui-même.

L'ex-star de Wall Street, qui avait évité un procès en plaidant coupable, a demandé pardon à son frère, ses fils, sa femme, pour «l'héritage de honte» qu'il leur laisse, aux milliers d'investisseurs qu'il a reconnu avoir «trahis». Il s'est même retourné vers les victimes dans la salle du tribunal : «Je me retourne pour vous le dire en face : je suis désolé, mais je sais que cela ne changera rien pour vous.»«Comment excuser la trahison de milliers d'épargnants et d'investisseurs qui m'ont confié les économies de toute une vie ?», a poursuivi Bernard Madoff.

Les victimes, presque surprises d'entendre un verdict aussi sévère, celui qu'elles réclamaient, ont lancé quelques «oh» et applaudi. Au début de la séance, qui a duré à peine deux heures, sept d'entre elles s'étaient exprimées, éclatant parfois en sanglots, pour raconter comment Bernie Madoff avait brisé leur vie. «Ça servira de mise en garde aux futurs Madoff», s'est réjouie Leonore Chulpak, une victime présente dans la salle. Mais comme beaucoup d'autres, elle a rappelé que cela ne suffisait pas : «Maintenant, il faut retrouver notre argent.»

Mais comme l'a rappelé le juge, Madoff n'a presque rien révélé sur sa machination, pas plus ce lundi que pendant l'instruction. Veut-il épargner ses proches, ses complices ? Cherche-t-il à exagérer son propre «génie» manipulateur ? Son silence complique le travail titanesque des enquêteurs, qui n'ont à ce jour inculpé qu'une seule autre personne : son expert-comptable, David Friehling. Depuis six mois, ils cuisinent Frank DiPascali, son bras droit, et Annette Bongiorno, sa secrétaire. Mais ni sa femme, Ruth, qui a retiré 15 millions de dollars la veille de l'arrestation de son mari, ni ses fils, qui travaillaient dans son entreprise légale de trading au-dessus de la société parallèle, n'ont été inquiétés pour l'instant. Les deux hommes, qui se disent innocents, ne parlent plus à leur mère depuis six mois. Celle-ci, désormais paria à New York, a été privée vendredi dernier de tous ses biens (bijoux, fourrures, appartements) à part 2,5 millions de dollars en espèces. ce lundi, elle a dit se sentir «trahie» par les faits commis par son mari.

Complices, intermédiaires et «rabatteurs»

Personne ne croit évidemment à la thèse de l'arnaqueur solitaire qui aurait mené pendant vingt ans (même en vacances), sur plusieurs continents, une escroquerie estimée au vu de la «comptabilité» de la société jusqu'à 65 milliards de dollars, et dont Madoff lui-même a avoué n'avoir jamais réinvesti un seul cent. En réalité, les enquêteurs sont persuadés de la complicité d'intermédiaires, ces «rabatteurs» qui attiraient de nouveaux investisseurs pour générer le flux d'argent frais, dont Madoff avait constamment besoin (dans un montage de Ponzi, les anciens investisseurs sont rémunérés grâce à l'argent des nouveaux). L'investigation menée en parallèle par le département de justice, le liquidateur désigné, Irving Picard, et la SEC (Securities and Exchange Commission), le gendarme de la Bourse, est centrée sur une dizaine de fonds nourriciers (feeder funds) et les proches de Madoff. Des agents du FBI ont été dépêchés en Europe pour démêler l'écheveau mondial.

Selon les enquêteurs, les intermédiaires ne pouvaient ignorer la fraude, car les rendements étaient irréalistes. Surtout, leurs retraits ont été trop importants pour être honnêtes : 12 milliards de dollars ont été sortis de chez Madoff en 2008, dont 6 milliards dans les trois mois précédant la débâcle. Le liquidateur, Irving Picard, lui, n'a pour l'instant retrouvé que 1,2 milliard de dollars sur 13,2 milliards de pertes enregistrées officiellement par 1 341 détenteurs de compte.

La SEC, qui avait laissé passer la gigantesque escroquerie, a lancé son premier recours la semaine dernière contre le fonds Cohmad (Cohn-Madoff) qui louait des bureaux à l'escroc juste en face des siens. Deux philanthropes respectés sont également poursuivis : Stanley Chais et Jeffry Picower, rabatteurs à Hollywood et à Palm Beach (Floride). Les deux hommes auraient retiré 6 milliards de dollars de plus qu'ils n'ont investi et demandaient des rendements prédéfinis à Bernard Madoff. D'autres noms circulent : Frank Avellino, Robert Jaffe et son oncle Carl Shapiro, Noel Levine, Ezra Merkin à New York. Tous des financiers de haut vol. Pour l'instant, aucun n'a été inculpé. Tous clament leur innocence. Pour preuve, plutôt plausible, la perte de leur fortune personnelle. À moins qu'ils n'aient fermé les yeux tant qu'ils gagnaient de l'argent ? C'est leur niveau de responsabilité, entre aveuglement coupable et complicité active, que les enquêteurs cherchent à établir.

Le Français Tce lundiry de La Villehuchet était l'un de ces importants intermédiaires. Il rabattait têtes couronnées et grosses fortunes européennes. L'aristocrate à la réputation d'homme très intègre s'est suicidé le 23 décembre à New York. «C'était l'homme le plus honnête au monde, un véritable chevalier du Moyen Âge», se souvient Marie-Monique Steckel, directrice de l'Alliance française à New York et amie de longue date de l'investisseur défunt. Un livre fouillé de deux journalistes français revient en détail sur sa relation avec Bernard Madoff. Et surtout, n'en parlez à personne révèle que, malgré son admiration totale pour Madoff, La Villehuchet n'écartait pas la possibilité de fraude. Il pensait que ça pouvait être du front running, une forme de délit d'initié.

Chez beaucoup d'investisseurs spoliés, la colère ne désenfle pas. Même si Bernie est en prison pour la vie. Des centaines ont lancé des poursuites judiciaires contre des hedges funds et des gestionnaires de fonds pour défaut de due diligence (vérification des comptes de Madoff), avec cependant peu d'espoir de récupérer l'intégralité de leur mise. Plusieurs dizaines ont manifesté ce lundi dans un parc avoisinant le tribunal pour rappeler leur responsabilité aux autorités.

«Où est mon argent ? C'est tout ce que je veux savoir aujourd'hui !», s'emporte, toute tremblante, Phillys Moltchatsky, 62 ans. «C'est la maladie de Parkinson, confie-t-elle gênée. Elle s'est aggravée à cause de Madoff, j'ai perdu 1,7 million.» La sexagénaire fait partie d'un groupe qui a pris le pari d'attaquer la SEC pour négligence. Elle vient tout juste de voir sa plainte déboutée en première instance. Personne n'a jamais gagné contre la SEC. Helen Chaitman le sait. À 67 ans, elle a dû se remettre à travailler après avoir tout perdu chez Madoff. «Par chance», elle est avocate spécialiste en fraudes bancaires. Elle consacre donc toute son énergie à prouver avec 300 autres victimes la négligence de la SEC. «La SEC a conduit sept enquêtes sur Madoff en onze ans, avec vingt-sept personnes. Elle ne l'a pas seulement laissé opérer son schéma de Ponzi pendant vingt ans, elle l'a officiellement approuvé», rappelle-t-elle d'une voix posée, qui cache mal sa colère. Les premiers dédommagements ont commencé à tomber, mais ils sont plafonnés à 500 000 dollars. Certains investisseurs malchanceux ne verront jamais leur argent, d'autres devront même rembourser ce qu'ils ont gagné chez Madoff !

Une double vie pendant vingt ans

Maigre consolation : les actifs de l'ancien «magicien» de la finance, bateaux, possessions et maisons, dont le luxueux penthouse de Manhattan où vivait encore ces derniers jours son épouse. Leur confiscation, vendredi, représente 80 millions de dollars.

«Je pense que M. Madoff a dû récupérer une bonne partie des milliards de dollars retirés par ses intermédiaires. Le tout est d'espérer que les autorités seront capables de nous dire un jour où ils se trouvent» conclut Helen Chaitman.

Reste le mystère qui plane autour du talentueux M. Madoff : qui est donc cet homme obsédé par le contrôle, la propreté et le secret, qui n'a jamais révélé la moindre émotion face à ses victimes ? Les uns tombaient sous le charme comme La Villehuchet, les autres le trouvaient «banal et taciturne», comme Miriam Siegman, victime qui l'a croisé plusieurs fois dans des soirées mondaines. Pendant au moins vingt ans, il a mené une double vie, avec une société de trading moderne et efficace, et une autre, secrète, deux étages en dessous, chaotique et bizarre. C'est dans cette «zone interdite», sa «cage», comme il l'appelait, qu'il a organisé la plus grande escroquerie de l'histoire, se jouant de la cupidité et de la crédulité humaine.

«Il a toutes les caractéristiques d'un psychopathe», conclut le psychologue Stephen Greenspan, qui s'intéresse à l'incroyable arnaque depuis qu'il a appris par son broker, le 12 décembre, qu'il avait, lui, presque tout perdu, sans savoir qu'il avait investi chez Madoff !

Discriminación negativa: Fallo de la Suprema Corte

The U.S. Supreme Court, voting 5-4 in a case that has been a lightning rod for high court nominee Sonia Sotomayor, invalidated a Connecticut city's decision to scrap the results of a firefighter promotion exam in which the white candidates scored better than their black peers.

Justice Anthony Kennedy, writing the court's opinion, said the city of New Haven violated a section of the Civil Rights Act of 1964 that prohibits employment discrimination.

"Whatever the city's ultimate aim - however well intentioned or benevolent it might have seemed - the city made its employment decision because of race," Kennedy wrote.

"The city rejected the test results solely because the higher scoring candidates were white."

Kennedy said an employer cannot throw out an exam unless there is strong evidence that the test harmed minorities. New Haven didn't meet this standard, he said.

The court's four other conservative justices joined Kennedy's opinion.

Justice Ruth Bader Ginsburg, writing in dissent for the court's four liberal members, said while she had sympathy for the white firefighters, the court's decision ignored evidence that the city of New Haven's promotion exam was flawed and that New Haven correctly responded to the biased results.

"Firefighting is a profession in which the legacy of racial discrimination casts an especially long shadow," Ginsburg wrote. "I would hold that New Haven had ample cause to believe its selection process was flawed and not justified by business necessity."

The case rested on the question of whether New Haven acted validly in choosing not to use the test results because the scores meant that no black candidates were eligible for promotion.

A group of white firefighters sued New Haven's mayor and other officials, arguing that the city engaged in unconstitutional race discrimination by blocking their promotions. City officials responded that the test may have discriminated against black test-takers, which could have placed New Haven in violation of federal civil rights laws if it had made promotions based on the test results.

Sotomayor was one of three judges sitting on an appeals court panel that issued a brief one-paragraph ruling upholding the city's decision not to certify the test results.

Senator Patrick Leahy, D-Vt., chairman of the Senate Judiciary Committee, criticized the court's decision and defended Sotomayor's ruling as a judge on the New York-based 2nd U.S. Circuit Court of Appeals.

"It is notable that four justices would have upheld the Second Circuit's ruling," said Leahy, who will lead Sotomayor's confirmation hearings next month. "It is less likely now that employers will conscientiously try to fulfill their obligations under this time-honored civil rights law."

Leading the charge against Sotomayor, Sen. Jeff Sessions, R-Ala., the committee's top Republican, said the judge should expect to be challenged on her decision in the nomination hearings.

"This case will only raise more questions in the minds of the American people concerning Judge Sotomayor's commitment to treat each individual fairly and not as a member of a group," Sessions said in a statement.

Republican lawmakers criticized Sotomayor for the brevity of the Second Circuit's decision.

"The Second Circuit should have recognized the serious and unique issues this case raised and given it the thorough treatment it deserved," said Sen. Orrin Hatch, R-Utah, also a member of the Judiciary Committee.

Conservative legal experts highlighted a footnote in Ginsburg's dissent in which the justice said she would have preferred sending the case back to the lower court for further consideration. Ginsburg said the appeals court incorrectly focused on the city's "intent" to not discriminate rather than focusing on New Haven's justifications for blocking the promotions. However, she said the city still should have prevailed.

Critics of Sotomayor pounced on the footnote as evidence that every justice questioned the Second Circuit's reasoning.

"This really was a unanimous opinion that the lower courts were in error. They just disagreed on what the error was," said Gail Heriot, a professor at the University of San Diego School of Law, speaking on a conference call hosted by the conservative Federalist Society.

Democrats said the lower court's decision illustrated Sotomayor's commitment to judicial restraint in following legal precedents.

"The Second Circuit's opinion was clearly in the mainstream at the time this was decided," said Sen. Charles Schumer, D-N.Y. "Judge Sotomayor followed the rules that were in place at the time."

The case dates back to 2003, when New Haven decided to fill 15 slots for lieutenants and captains in its fire department. The city contracted the test's creation to a consultant company, who administered the test that fall. The exam consisted of a written, multiple-choice section, which counted for 60% of the total score, and an oral assessment, weighted 40%.

Firefighters of all races had passed the test, but not proportionally. Of the 19 firefighters who qualified for a promotion, none were black, though two were Hispanic.

Troubled by the fact that the black firefighters had passed the test at roughly one-half the rate as the white firefighters, the city's civil service board held five public hearings and ultimately deadlocked on whether to certify the test scores, which resulted in no promotions across the board.

A trial judge ruled in favor of the city and the 2nd Circuit affirmed that decision.

Sotomayor and two other 2nd Circuit judges said New Haven, in refusing to validate the exams, "was simply trying to fulfill its obligations" under federal civil rights laws after it was confronted with test results that had a disproportionate impact on minorities.

Honduras, la "papa caliente".

∫.- El asunto de Honduras, contra lo que nos pareció a primera vista, puede resultarle una "papa caliente" a la OEA, y en general a las cancillerías de varios países latinoamericanos. Porque tiene demasiadas aristas. En primer lugar, es claro que la OEA está comprometida en la misión de impedir que el continente vuelva a ser la región donde se inventó el término "pronunciamiento" para definir en varios idiomas el golpe militar.

El principio sostenido por la organización es que no puede destituírse de hecho a un presidente democraticamente elegido. Y los países miembros confían en que ese dictado sea una garantía para todos los países. Es por ello que el éxito del golpe hondureño sería visto como un peligroso precedente que regresaría al continente a las etapas superadas de antaño, cuando las fuerzas armadas de la mayoría de los países latinoamericanos imponían su voluntad a la sociedad cuando el gobierno de turno desafiaba sus intereses.

Pero en este caso lo que ha ocurrido es que el Ejército actuó con el respaldo aparentemente unánime del Congreso, y sobre todo del poder jucial representado en la Corte Suprema, lo que hace que el golpe no pueda ser compltamente atribuido a los militares. Más aún, el nuevo presidente alega que el proceso fué legítimo desde la perspectiva constitucional, lo cual no es convincente, desde luego, pero al cerrar filas en torno del mandatario recién instalado, los poderes del país entran en el desafío a la comunidad internacional.

Y es que el comportamiento de Zelaya no ha dejado de ser sospechoso. Elegido con una plataforma conservadora, es un rico terrateniente que pertenece a la pequeña oligarquía que ha detentado tradicionalmente el poder económico en su país, una nación cuyo PNB es de unos 30 mil millones de dólares (El de Colombia es de 320 y el de Argentina de 550), lo que la convierte en una de las más pobres del continente. Pero resulta que el presidente, a quien llaman "Mel" se ha convertido recientemente en otro discípulo del bolivarianismo chavista, e intentó organizar un referendo ilegal, seguramente bajo la inspiración de su nuevo jefe, sobre una posible reforma constitucional, con miras a su reelección. La consulta, de serle favorable crearía, evidentemente una situación de hecho que sería utilizada como respaldo para la extensión del período presidencial, " con fundamento en la voluntad del pueblo", o en "el constituyente primario", tramposo recurso de los constitucionalistas ad hoc.

Es pues, una situación complicada. Pero seguramente a la OEA, que no exige ya democracia en Cuba, no tiene otra alternativa que exigir el respeto a un presidente democráticamente elegido, si quiere tener alguna razón de ser.


De Narváez

* En primer lugar hay que decir que eso de que De Narváez es un colombiano, es una "pavada" como dicen los argentinos para designar las boberías. El señor nació en Bogotá y aunque su padre pertenecía (vive aún ?) a una conocida familia de la capital, Francisco su hijo llegó a la Argentina a los tres años. Eso le impedirea siempre aspirar a la Presidencia de su nación.

De Narváez es de todos modos interesante para nosotros, porque al ganarle al ex-presidente Nestor Kirchner la diputación, se convierte en una figura de importancia nacional e internacional, aunque ya lo era en el plano exclusivamente regional.

Hay que seguirlo de cerca para ver qué destino le depara su militancia política.

domingo, 28 de junio de 2009

Zelaya

* El Presidente Zelaya de Honduras no nos provoca mucha simpatía: permanentemente ataviado con un anacrónico sombrerote de gamonal pueblerino, parece la viva imágen de esos personajes de las películas mexicanas de antes de la Guerra.

No sabemos que tanto haya hecho en su gobierno, pero al parecer se ha contagiado de la manía reeleccionista que reina en este continente, y según noticias, también ha ingresadoen el club bolivariano que preside ese otro personaje de opereta que es nuestro vecino del oriente. Zelaya ha intentado organizar un referendo para reformar la Constitución ( recurso sumamente imaginativo),con la oposición del estamento jurídico y militar.

Pero Zelaya es el Presidente constitucional de Honduras. Es por ello que el golpe militar que se intenta en su país no tiene ninguna justificación. Y tampoco tiene futuro, porque con seguridad el gobierno "de facto" que se implante no será reconocido por nadie. Es más, probablemente contará con la condena de los Estados Unidos, pues no es imaginable que el Presidente Obama vaya a alentar lo que es, sin duda, un acto disparatado y absurdo en los tiempos que corren.

Falta por ver qué apoyos o estímulos han recibido los militares hondureños para intentar semejante absurdidad, o si ella se las dictó su propia torpeza. Pero como el fracaso del intento es inevitable, cabe desear que no dé lugar a un desenlace sangriento.

sábado, 27 de junio de 2009

Homenaje de la Marina brasileña

La marina brasileña rendirá un homenaje a las víctimas del vuelo de Air France el próximo lunes a bordo de la Fragata Bosisio, que participó en la búsqueda de víctimas y restos del avión de Air France cuyo vuelo 447 cayó al mar a 1.200 Km de la costa brasileña en condiciones completamente desconocidas hasta ahora. A la ceremonia han sido invitados los familiares de las víctimas. Al mismo tiempo se anunció la definitiva suspensión de las operaciones de rescate sin que se hayan encontrado las grabadoras de vuelo, o cajas negras, cuando ya han pasado 26 días del accidente.

Infortunadamente, esos equipos, cuyas baterías funcionan por un máximo de 30 días contienen la clave del extraño episodio que le costó la vida a 225 personas, de las que solo se encontraron 51 cuerpos, entre ellos el del capitán de la nave.

Por eso, cada vez es más claro que las causas del desastre pueden quedar definitivamente en el misterio.

Vaida

* Lituania es un país de gente linda. Es un país curiosamente católico en una región donde sus vecinos bálticos son luteranos, y el vecino ruso, ortodoxo. Los lituanos gustan afirmar que no son eslavos sino "bálticos", pero sin duda su fenotipo se ha enriquecido por las múltiples razas que le han hecho su aporte: por su suelo han pasado los suecos vikingos, los prusianos, los poloneses eslavos y también, naturalmente, los rusos.

Y como decíamos, al igual de lo que pasó en Polonia o en Irlanda, el catolicismo, perseguido por los ocupantes o los credos políticos, se convirtió en una marca de la integridad y el ser nacionales, con la diferencia de que, si bien en las dos primeras naciones mencionadas ha perdido mucha de su fuerza con la recuperación de la libertad y la soberanía, en Lituania, permanece fuerte e intacto; y posiblemente así seguirá por un tiempo si se tiene en cuenta el apego que parece mostrarle la juventud.

Un país, pues, tan interesante y lindo como Vaida.

viernes, 26 de junio de 2009

Otra vez los exportadores

π.- Otra vez andan pidiendo los exportadores que se busque la manera de encarecer al dólar, que anda rondando los 2.000 pesos, porque no están ganando suficiente. Según ellos, las pérdidas son muy grandes por efecto de los costos que les representa su actividad. Entre los que reclaman con mayor vigor están los productores de flores, y con menos repercusión otros sectores de la economía.

El problema es, por una parte, que hay otros sectores, los importadores, para quienes la revaluación del peso representa precisamente lo contrario: una oportunidad de adquirir sus productos, o insumos necesarios para la producción nacional, más baratos, y ello no es una ventaja despreciable en un país cuyo aparato productivo es tan pequeño. Por la otra, que las deudas pública y privada se favorecen igualmente con el bajo precio relativo de la moneda americana.

Pero además, la situación no es, evidentemente, atribuible al manejo interno de la economía por el Estado, sino a factores externos de muy difícil control. Ya se vió hace algunos meses cuando el Banco de la República ensayó la compra masiva de dólares, con resultados en el mejor de los casos, provisionales.

Y queda igualmente una inquietud: tampoco se sabe con certeza si lo que se llaman pérdidas son realmente menores ganancias de sectores que se acostumbraron a largos períodos de vacas gordas, y no quieren asumir los costos que, en cambio, tienen que soportar otros colombianos en sus propios ámbitos económicos. No lo sabemos y podemos pecar de injustos; pero deberían explicárnoslo.

español típico

El siguiente es un artículo cuya "mala leche" sólo puede venir de un español:

¿Qué pasa ahora con los tres niños de Michael Jackson y con el dinero que van a heredar? ¿Se los quedará la abuela Katherine, que es la que los está cuidando? ¿Conseguirá la ex enfermera, ex esposa de Jackson y ex madre de sus dos hijos mayores -hace diez años que ni los ve ni los huele-, Debbie Rowe, alzarse con la custodia, como pretende? ¿Se verán así los dos hermanos mayores separados del pequeño, que ni siquiera tiene madre conocida? La muerte del Peter Pan del pop promete ser tan complicada como su vida.

¿Es capaz Michael Jackson de haber llevado su originalidad hasta el punto de morir sin testar? Ayer circulaban especulaciones en este sentido, junto con otras afirmando que Jackson habría dado orden hace poco de cambiar sus última voluntad para legarle a Paul McCartney los derechos de las canciones de los Beatles, que el mismo Jackson compró en 1995 por 47,5 millones de dólares. Sir Paul le retiró la amistad y el saludo por esta razón.

Los royalties de los Beatles han sido uno de los puntales más sólidos de Jackson a través de años de tempestad financiera. Peter Pan amasaba fortunas irreales con una mano y deudas surrealistas con la otra. Murió debiendo unos 500 millones, pero se habría podido arruinar mucho antes de no haber ganado en los últimos 25 años unos 400 millones de dólares a cuenta de los Beatles. Estos ingresos superaban incluso los 300 millones de dólares que en el mismo período le rentaron sus propias canciones.

Sólo con «Thriller» obtuvo 125 millones. Lo malo es que sus ganancias crecían en progresión aritmética mientras sus gastos lo hacían en progresión geométrica. Alrededor de 1999 Jackson ganaba 11 millones al año pero gastaba 31 millones, y nunca corrigió esta tendencia. Lo que hacía era vender esto y aquello, endeudarse por aquí y por allá. Su misma reaparición este verano en Londres tenía que ser una válvula de escape financiera que al final ha degenerado en desastre para los promotores: después de gastar 20 millones por adelantado, se calcula que tendrán que devolver 85 millones en entradas vendidas. De todos modos ahora puede invertirse la tendencia. Financieramente Jackson puede valer más muerto que vivo: porque todo lo suyo sube de valor como la espuma y en cambio él ya no está para gastarlo. Su mayor dispendio fue siempre su vida privada. Fue generoso en el divorcio con Lisa Marie Presley, que ayer se fustigaba en su blog por no haber tenido fuerzas para ayudarle más. Fue más generoso aún con su segunda ex mujer o más bien madre de alquiler profesional, Debbie Rowe, que se embolsó una bonita cifra por parir a Prince Michael I (12 años) y Paris Catherine (11), renunciar a la custodia y desaparecer del mapa.

En 2005 Debbie Rowe hizo incluso un conato de renunciar a todo derecho sobre sus hijos, aunque luego se retractó. Sobre esta base puede ahora reclamar la custodia. Está por ver si la familia Jackson acepta o presenta batalla, alegando su condición de madre radicalmente absentista hasta ahora. Más el detalle de que entregarle la custodia implicaría separar a Prince Michael I y Paris Catherine del pequeño Prince Michael II (7 años), más conocido como Blanket (Manta). Blanket fue concebido con esperma de Jackson con una madre que ni siquiera se conoce.

Murió debiendo unos 500 millones; se había arruinado antes de no ser por los 400 millones que ganó a cuenta de los Beatles ¿Lucharán los Jackson por mantener unida a la familia? ¿O aceptarán un reparto salomónico, dos niños para ti, uno para mí, y un trozo de pastel millonario para cada lado? No son buenos tiempos para ser niño en el País de Nunca Jamás.

jueves, 25 de junio de 2009

Ejemplo de boberías eruditas

* He aquí un ejemplo notable de porqué Europa perdió el liderazgo de la cultura universitaria. Lo escribe un tal Santiago Eraso, animador cultural (?) encargado de la programación de la Universidad Internacional de Andalucía, en Sevilla. Dice así:

" El proceso de Bolonia, concebido como un sistema de convergencias dirigidas a facilitar los intercambios de los diplomados y a permitir la adaptación de los cursos a la demanda de los actores socio-económicos, ha provocado graves fisuras en el edificio institucional y suscitado importantes movimientos estudiantiles. El proyecto europeo está indisociablemente ligado a la existencia de un espacio universitario heredado de la Ilustración. Todo el mundo, o casi, está de acuerdo en que la Universidad debe ser un lugar de resistencia crítica frente a los poderes de apropiación dogmáticos un lugar donde se puede decir todo públicamente, en la medida en que constituye un espacio público de experimentación y de producción de saberes.

Cuando pensamos en Europa sobre la base de la unión comercial, determinamos un modelo político que hace primar la economía sobre la sociedad. Existe entonces el riesgo de promover un modelo universitario, que, con el pretexto de la excelencia y de la competitividad, termine por imponer una especie de centro elitista y minoritario que reproduce un sistema discriminatorio y perpetúa la marginalización de amplios espacios de la sociedad. Hace algunas semanas, el profesor Santiago López-Petit dictó su curso de filosofía en una agencia del banco Santander en Barcelona, que fué ocupada por estudiantes bajo el slógan " Vosotros colonizais el saber, nosotros ocupamos vuestras sedes".

Los movimientos anti-Bolonia son una manifestación colectiva del descontento que suscita la privatización impuesta del espacio universitario. La movilidad de los estudiantes o la implantación de un marco europeo para las universidades, tiene ventajas indiscutibles. Pero detrás de una estrategia europea en apariencia legítima podría disimularse una lógica de empresa dirigida a a hacer coincidir los intereses de la universidad con los imperativos del mercado. "

Que tal ? no en vano las universidades espannolas están entre las peores de Europa.

Michael Jackson

* Acaba de morir Michael Jackson cuando escribimos esto. Fué sin duda alguna el sucesor de Elvis en la galaxia de la música popular americana, pero su influencia, por virtud de haber vivido en la edad en que nacía el imperio de la información, ha sido universal.

Además, es indudable que Jackson, que muere a los 50 años, una edad a la que hoy se es jóven, tenía un inmenso talento, y mucha de su música fué precursora e inspiradora de artistos populares en el mundo entero.

Por eso, el impacto de la noticia, que ya empieza a manifestarse esta noche en la prensa de todos los países con gran despliegue, va a ser extraordinario con toda razón.

miércoles, 24 de junio de 2009

La grandeza de la lengua francesa

+ Nos hablan de la decadencia de la literatura francesa, y algunos, en la propia Francia preguntan deonde están los Balzac, Flaubert o los Proust de hoy. Pero si ello importa, dónde está el Dostoievski de la literatura rusa contemporánea o el Melville norteamericano de hoy ? Inútil equivocarse: los franceses no medían en 1.860 la ocasión de poder leer un autor como Flaubert, ni los americanos la de tener un Melville, o los rusos a Dostoievski. Ninguna cultura es consciente del valor exacto de sus contemporáneos, por más que hoy existan las cajas de resonancia de los premios, que con el tiempo se suelen revelar equivocados. La cultura francesa se entregó al duelo en 1.880 al morir Flaubert, ni la rusa en 1.881 cuando desapareció Dostoievski. Nadie es un genio para sus contemporáneos, y la importancia de los autores no aparece sino en perspectiva. Nunca es fruto de la observación contemporánea, por más minuciosa que ella sea. Solo el tiempo ordena y clasifica lo que la vida se encarga de revolver.

El primer problema de la cultura, y por ende de la literatura francesa contemporánea parece ser el Estado francés, con su voluntad de ilustrar su pretendida grandeza política promoviendo la cultura francesa. Es cierto que Francia dominó al mundo mientras estuvo en el centro de todos los mercados culturales y literarios. Después de la Segunda Guerra Mundial, la multitud de condiciones que habían garantizado ese dominio pasaron al Nuevo Mundo. Los Estados Unidos han reemplazado a Francia de manera natural, -logrando dominar en algunas décadas todos los mercados culturales del mundo en condiciones iguales a las que permitieron tres siglos antes el dominio francés. La pregunta, "qué queda de la literatura francesa ?" es sin embargo, impropia: lo que queda de la literatura francesa es, evidentemente, la literatura francesa misma. En cuanto al afán de grandeza, él es un veneno mortífero, pues es lo que queda de los valores auténticos cuando la historia lo transforma en Patrimonio para guardarlos en las vitrinas de los museos. Y queda allí envejeciendo mientras alimenta ilusiones y nostalgias peligrosas.

Y qué puede hacer Obama con Irán ?

Obama habla de "puertas abiertas" para luego comprometerse a un diálogo con el poder que "emergerá del tumulto, cualquiera que sea". La posición moderada del presidente y su negativa a sostener abiertamente a los opositores está calculada de manera que "impida que el régimen iraní haga recaer la responsabilidad de los problemas en la CIA o en la Casa Blanca". Lo que sin embargo, no ha evitado que el ministro del interior iraní, acuse a la agencia de inteligencia americana de haber financiado a los revoltosos. La posición circunspecta de Obama tiene más bien por destinatarios a sus conciudadanos a quienes les quiere transmitir una especie de imágen de "firmeza".

Pero lo cierto es que el presidente está en una difícil posición, condenado a quedar como espectador impotente ante los acontecimientos en irán, corriendo el riesgo de que se lo tache de responsable de la situación.

De allí la retórica de adaptarse a los acontecimientos, procurando no modificar la estrategia, lo cual demuestra que a pesar del discurso enérgico, Obama tiene muy pocos medios para presionar a los clérigos iraníes.

martes, 23 de junio de 2009

Bolonia II

+ En medio de su innegable progreso, muchos europeos permanecen prisioneros de consignas ideológicas. Y aunque admiran y envidian en ciertos aspectos a las universidades americanas, se resisten a tomar las medidas para hacer que su propio sistema educativo superior tenga la misma calidad.

Hace diez años los ministros de educación de varios países europeos se comprometieron en bolonia a crear un mercado onterior de las universidades de manera que los estudiantes de todas ellas pudieran cursar alguno o algunos semestres en el extranjero, o hacerse reconocer los diplomas en otros países. Se trataba de unificar los pénsumes, pues algunos países no tenían cursos más arriba del master, o contabilizaban los cursos separadamente, a tiempo que otros lo hacían en un solo bloque.

Pero aunque, en teerminos generales, el sistema ha funcionado, numerosos estudiantes atacan el convenio de Bolonia acusándolo de ser un complot capitalista. A ello se deben las protestas y manifestaciones callejeras en Francia, Grecoia, Italia, y predeciblemente . . .España. El énfasis en el modelo americano que fortalece la autonomía universitaria, sospechan, podría darle suficiente libertad a las Universidades para contratar, ordenar ascensos y fijar las remuneracioes de su personal.

Europa rebosa de universidades históricas (Bolonia, fundada en 1088, es, precisamente, la más antigua). Pero la ausencia de instituciones europeas en la cima de las clasificaciones internacionales, dominadas por sus homólogas americanas, marca el contraste entre un pasado glorioso y un contraste mediocre. Para sus partidarios, Bolonia permitirá a Europa liderar de nuevo. Pero el proyecto olvida una de las principales razones de la decadencia europea: la falta de fondos. En los Estados Unidos, la brecha entre las dotaciones públicas y las necesidades de las universidades es copada por aporte privado, y en especial los derechos de escolaridad. En la mayoría de los países de Europa los estudios son gratuitos, o casi.

Mientras estas realidades no se olviden en medio de los discursos obsoletos que se manejan en Europa, la grandeza de las Universidades de ese continente seguirá siendo un tema de los historiadores.


Tránsfugas

* Cuando el período de sesiones del Congreso nacional se cerró la semana pasada con la aprobación de la reforma política, hubo críticas, estrepitosas, como es costumbre aquí, porque se le quitó la sanción al cambio de partido, o a la posibilidad de que miembros de una orientación política puedan apoyar a personas de otra. Se habló de "tránsfuguismo" político, una conducta sinónimo de lo peor que se puede ser en polítca. Es sinónimo de deslealtad y de traición; y aunque ella siempre ha existido con bastante frecuencia en el país, nunca ha dejado de ser mirada con profundo disgusto.

Por ello es tan curioso descubrir que el turismo interideológico se practicas en Francia con bastante más desenfado y sin que, al parecer, las reacciones ante los culpables de esa conducta alcancen los extremos de indignación que alcanzan por acá.

En efecto, en la reconstitución de su gobierno, el Presidente Sarkozy ha nombrado a varios miembros de partidos no afectos a él, entre los cuales está hasta un sobrino del Presidente François Mitterand, ícono sagrado del Partido Socalista francés. Y todos han aceptado con gratitud y entusiasmo. El propio Mitterand-sobrino se apresuró a anunciar su designación como Ministro de Cultura, antes de que lo hiciera oficialmente el gobierno.

Todo lo cual puede significar una de dos cosas: o ellos son absolutamente cínicos, o nosotros somos absolutamente cándidos.

Cómo cambian las cosas según las distintas culturas !!!

lunes, 22 de junio de 2009

Neda, la mártir iraní

La «ola verde» de Irán tiene ya a su mártir. Neda. 27 años, zapatillas deportivas, bluejeans ajustados... su «khimar» negro desatado... cae en la avenida Karegar de Teherán. Ha habido un tiro. De francotirador. En el pecho. Sangre en sus «jeans», gritos, más sangre a borbotones sobre su cara y un padre que la socorre. Más gritos. Los ojos de la muerte... Todo se graba en un teléfono. Una muerte de 40 segundos en video «YouTube». Para que el mundo conozca la verdad.

Y de «YouTube» a símbolo de la revuelta reformista en Internet. Neda, así se llama la mártir. Un nombre que en farsi significa «Voz/mensaje divino». «Yo soy Neda», «Irán es Neda», videos-homenaje, Neda como corazón partido, el de Irán... se expanden por internet. Ya tiene página en «Wikipedia». Neda ya es el símbolo. Mártir.

sábado, 20 de junio de 2009

Así empezó todo en Irán

Así empezó hace treinta años la caída del represivo y brutal gobierno del Sha de Persia, el policía norteamericano del Golfo ......Recordemos el "viernes sangriento". El 7 de septiembre de 1963, el tirano , declaró la ley marcial en Teheran y en otras 11 ciudades de Persia ( Irán). Y nombró al general Gholam Ovesi como gobernador militar de la capital,( tristemente conocido después como el carnicero de Iran).

En protesta, una gran manifestación pacifica se congregó en la Plaza de Jaleh en Teheran , el viernes 8 de septiembre de 1963, y en otras ciudades del país. La reacción de régimen fué atacarlos con tanques y ametralladoras. Un periodista de The Guardian, el diario londinense , describió la escena horrorizado y dijo que se parecía a un gigantesco pelotón de fusilamiento, con las tropas del Sha disparando contra una masa de manifestantes inmóviles. Mas de 4000 fueron asesinados en todo el país; solo en Teherán hubo 500 muertos y miles de heridos.

La masacre sería recordada en 1.979 por los estallidos populares por todo el país, que anunciaron el comienzo del fin. El badulaque presidente estadounidense James Carter, -hoy convertido en adalid de los derechos humanos-, llamó al Sha para reiterarle su apoyo incondicional, poco antes de la caída.

Izquierda que no levanta

Esta debería haber sido la gran oportunidad de la izquierda en Europa. Se dijo que el Capitalismo está en crisis. Que el crecimiento colapsa, el desempleo crece y el Estado ha regresado al Intervencionismo. La ocasión ha estado madura para que la Izquierda presente una alternativa a la visión derechista de una economía de libre mercado. Pero no, los partidos clásicos de la izquierda del siglo XX, los social demócratas de Europa del Norte, los socialistas del Mediterráneo, los Laboristas de Gran Bretaña están a duras penas sobreviviendo, y 20 de los 27 miembros de la Unión Europea tienen gobiernos de derecha. Ello incluye a Nicolas Sarkozy en Francia, Silvio Berlusconi en Italia y Angela Merkel en Alemania. De entre los cuatro grandes de la CE, solo el británico Gordon Brown saca la cara por la izquierda, y está colgando de un hilo. Incluso los propios partidarios de la izquierda tienen que mirar atras una década o más - a Willy Brandt en Alemania, Felipe González en España o François Mitterand en Francia, - para encontrar un gigante político.

y esos gigantes lo fueron porque no tuvieron que enfrentar el colapso del comunismo, o por lo menos de los Estados comunistas en 1.989, o supieron sobraguar en medio del desastre.

En realidad, todo el problema está en que la izquierda sigue sin poder recuperarse de ese cataclismo, ni siquiera en medio de la debacle de los mercados, que son la expresión por excelecia del sistema capitalista. Y no se va a recuperar, mientras no encuentre una propuesta alternativa a la que se hundió hace veinte años.

jueves, 18 de junio de 2009

Bloguer denunciado

L'inspecteur Richard Horton, qui sert dans le comté anglais du Lancashire, a perdu. La Haute Cour de Justice au Royaume-Uni a tranché le 16 juin en faveur du Times de Londres. Le quotidien conservateur a remporté le droit de révéler l'identité du blogueur qui sous le pseudonyme de Jack Night racontait de l'intérieur les réalités du travail de la police et du système judiciaire britanniques non sans critiques. Cet auteur, c'est donc Richard Horton. Mais ne cherchez pas son Nightjackblog, il est fermé et ses archives effacées.

Une perte indéniable pour ses lecteurs qui se comptaient en centaines de milliers par semaine. Une perte aussi pour les cercles littéraires britanniques. En effet, en avril dernier, Nightjack recevait des honneurs singuliers, ceux du prestigieux prix Orwell qui récompense les meilleurs auteurs d'écrits politiques.

Le 16 juin, le site internet du Times n'a pas traîné pour enfin publier le résultat de ces "investigations" en révélant le nom de celui qui "utilisait son blog anonyme pour donner des conseils sur la façon de saper le travail de la police et révéler des informations confidentielles sur des affaires qu'il traitait". Un motif d'autant moins convaincant que le Times s'était déjà illustré en 2006 en révélant le nom de Zoe Margolis, la blogueuse qui raconte sans détour sa vie sexuelle. Elle en a tiré un livre publié sous son pseudonyme Abby Lee.

Zoe Margolis a réagi au sort de NightJack et de la menace qui pèse sur tous les blogueurs soucieux de leur anonymat. "Ceux d'entre nous qui ont choisi l'anonymat l'ont fait pour une bonne raison, donc après avoir perdu ce droit et expérimenté à mes dépens le comportement cruel de certains éléments de la presse, je continuerai à me battre pour le droit des autres blogueurs à garder leur identité secrète. La situation actuelle en Iran nous rappelle la nécessité de l'anonymat sur Internet pour ceux qui littéralement risquent leur vie pour faire passer leur message. Ainsi le verdict qui fera date des tribunaux britanniques est extrêmement préoccupant et représente une menace pour nos vies privées".

Dans la même veine, un autre blogueur anonyme et policier britannique de son état, Inspector Gadget, dénonce l'hypocrisie du Times, prosélyte de l'anonymat des blogueurs en Iran mais délateur de l'identité de blogueurs dans son propre pays. En effet, dans sa couverture des manifestations contestant la réélection du président iranien Ahmadinejad, le Times de Londres, à l'instar de la presse occidentale, tire ses informations d'Iraniens anonymes qui tiennent des blogs et s'expriment sur Twitter pour déjouer la censure des Gardiens de la révolution islamique. Et Inspector Gadget d'intituler sa note du 17 juin : Bloguer en Iran c'est bien, bloguer dans le Lancashire c'est mal.

Bulla y solo bulla

* A un estudioso de lo que pasa en este país, debe parecerle increíble la forma como los colombianos reaccionan ante las noticias trágicas. Llevan meses oyendo y leyendo los horrores cometidos en las regiones dominadas hasta hace un tiempo por los paramilitares: crímenes masivos, fusilamientos públicos, verdaderas orgías de sangre a manos de sicópatas con moto-sierra, ahogamientos, aplastamientos, hornos crematorios, en fin, toda la vasta gama de las salvajadas a las que se puede llegar en el despliegue de la barbarie.

Y sin embargo, la gente no parece emocionarse, por fuera de las personas directamente afectadas por la violencia paramilitar, que tienen que escuchar por los sistemas de video el horrible y conmovedor destino de los suyos.

Es como si el machacar monótono de la prensa, ella misma desangelada y retetitiva hubiera anestesiado al país con su letanía estadistica de las brutalidades.

Pero en cambio, uno de esos episodios que los franceses llaman un "fait divers", un caso común de sangre, de eso que ocurren todos los días en casi todas partes del mundo, como es la muerte de un niño recién nacido por su propia madre que no lo deseaba, desata una oleada de protestas, comentarios y banalidades periodísticas, con toda la capacidad que tiene una parte de nuestro elemetal periodismo para hacer de un hecho triste como ese, una gran tragedia nacional.

Y entonces, se habla de descomposición social y de la profunda crisis que vive el país !!!!